Il y a 22 ans maintenant, un groupe d’amis lycéens décidait de se lancer dans la musique. Ces adolescents ne s’attendaient sans doute pas à l’ampleur du succès qu’ils allaient rencontrer. Mais peut-être en rêvaient-ils?
Aujourd’hui, après dix albums, plusieurs tournées, la création d’un label indépendant et quelques albums solos ; le groupe Danakil est toujours actif.
On peut lire sur le site de leur label BacoMusic qu’ils ne souhaitent pas être réduits à un simple “groupe de reggae”. Il est vrai que Danakil se démarque par ses actions inattendues. On peut, par exemple, citer la distribution gratuite de leur album Echos du Temps, lors de leur tournée en mi 2011. Album dont la promotion avait d’ailleurs échappée aux réseaux classiques. En effet, Danakil avait fait jouer son réseau de fans. Le groupe avait créé une “street team” basée sur le bénévolat. Cinq ans après, les musiciens s’étaient à nouveau démarqués lors des Nuits Debout. En effet, ils avaient décidé de reverser les bénéfices de leur titre 32 mars à l’association CADECOL, dont les caisses venaient en aide aux personnes arrêtées lors des manifestations.
On peut le dire, Danakil ne se contente pas de proposer uniquement sa musique au public. C’est un groupe qui cherche à briser les codes, à aller au delà de ce que l’industrie musicale propose actuellement. Un groupe qui expérimente des moyens de sortir du carcan imposé aux artistes.
Véronique Boulieu, présidente et journaliste à Radio Couleurs a rencontré Balik, auteur et interprète.
L’interview est à retrouver ci-dessous :
Article par Maewan Bennegent
